C’est aérien. Quelque chose au niveau de l’esprit, par-dessus la tête.
Ça cherche à capter un début de phrase.
Un début de phrase, c’est le début d’un fil qui n’a plus qu’à se dérouler.
Très important.
Ça porte tout en lui : le ton, le tracé, l’espace à ouvrir.
Par-dessus le cerveau, se génère une matrice.
Écrirene précède que rarement l’envie de dire.
Ce qui est à dire se cherche un chemin, et des mots.
C’est aérien.
Ça se passe au-dessus de la tête.
Dans la sphère flottante du cerveau.
Mes doigts n’ont pas besoin d’écrire.
L’immobilité et la passivité me vont très bien.
C’est aérien.
Au-dessus de la tête se génère une matrice.
Quelque chose est à dire.
Il faut absolument attendre de trouver le bon bout, à partir duquel tout se déroulera.
Tout le travail est là, volonté et passivité mêlées.
Laisser émerger, ne pas effarouche, éviter la hâte.
©Catherine Pierloz2013