Qui ?
Là où le sel, tassé jusqu’aux lignes, ronge le ciel,
Craint de trébucher sur une vertèbre d’ego ?
Qui ?
Là où le sel, berceau pour les os, assèche les confusions moites,
Soupçonne des mirages baroques crachés par une bouche d’ego ?
Qui ?
Là où le sel, trace de roches évaporées, abreuve des vautours gorgés de chairs,
Vomit un ego-fœtus non-avorté ?
Qui ?
Là où le sel, absolu du capricornien, fait taire le ciel,
Cherche un ailleurs où ‘encore-moins’ se laisse désirer ?
©Catherine Pierloz – 2015