La veille de la prochaine vie

Il est seuil à l’horloge.

Nous battrons les pas des martingales.

Nightingale.

J’ai des affres dans la voix.

Je recule sur l’oreiller.

Si le visage sous la peau lisse t’exècre, tu feras quoi?

On s’en battra les ailes.

On arrête la fuite.

On commence à marcher.

Une ascension est à réaliser.

Le chemin n’est plus à discuter.


Sur un bras, il tracasse les verres.

Comme il miroite, il se tait.

Nous entrerons dans notre onzième année avec des plumes de paon accrochées aux oreilles.

Les balançoires auront des cris d’enfants.

Et les repas dans la brousse seront interrompus par des lions.

Ce sera le temps des obédiences.


©Catherine Pierloz 2017

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