Je tire les démons à moi.
Ils s’accrochent à leurs rapines.
Je voudrais danser avec eux la farandole de Saint Guy.
Ils s’encroûtent dans des enfances toxiques et ont des reflux vexatoires qui piquent le tain des miroirs.
Les chats se cachent sous les lits des accouchées.
Ils lapent les plaies héritées des limbes.
Les infécondes les chassent à grands cris de casseroles.
Le monde reste incertain.
©Catherine Pierloz-2017