nuit intraruinée intraruinante
pour PERSONNE
matin de novembre par la fenêtre
au-dessus les hublots verts
la tige d’une plante est souvent une voie
salamandre humaine à gélatine d’yeux de verre
la papillon qui hiberne sous le radiateur
ne bouge plus
papier crissant du pain –
quelque part derrière des rideaux obscurs
ils sont déjà là attroupés sardoniques ricanant sans pitié
attendant ma défaite définitive
et que je m’étende sur le sol en terre et croupisse
qu’alors ils bondissent sur moi sur mes parties tendres et me piétinent
pendant que je sursaute et demande –