Le temps passe plus lentement.
On attend.
Les impressions se distendent, entre aube et cris d’hirondelles.
Le crocodile attend sous le lit.
On se travaille la peau.
Les cercles délimitent initiés et pâles envies.
Les vases ont des fleurs roses, vieilles.
Le suranné offre sa tournée.
Les odeurs sont classifiées en flacons de verre poli.
On se tait jusqu’à l’oubli.
Les diversions divaguent.
Le crocodile veille.
Le secret est convoité.
On se mouche dans la soie noire.
Les bras sont nus sous les gants longs.
Le regard mène à l’impasse.
Les issues fluctuent.
Le portrait ment.
On glousse sous la cape de l’antique marin.
Le secret est bien gardé.
©Catherine Pierloz-Juin2018