
Je pense que la tâche de l’avenir sera d’explorer le domaine du mal pour ne plus y laisser le moindre soupçon de mystère (…). Nous ne pouvons plus résister au mal, nous devons l’accepter.
Nous ne pouvons jamais rien expliquer que par énigmes.
Le siège d’un renouveau est dans le cœur et c’est là que doit se fixer le poète.
Ils parlaient le langage de l’âme. Nous parlons maintenant une langue morte et chacun la sienne.
L’homme apparent s’évanouit pour faire place à l’oiseau d’or qui s’envole vers la divinité.
Mais je connaîtrai la vérité, j’en jouirai pour moi-même, dans ce corps et dans cette âme.
Ce sont des hommes d’une « race lointaine » auxquels il rend hommage et qu’il considère comme ses véritables ancêtres.
L’orgueil « bienveillant » du génie réside en sa volonté qui doit être brisée.
Il s’est mutilé en renonçant au rôle pour lequel il avait été choisi.
Raffinons nos doigts, c’est-à-dire tous nos points de contact avec le monde extérieur.
Les personnages démoniaques, possédés parce qu’envahis par une passion qui les déborde, sont les sentinelles qui, de nulle part, surgissent aux heures les plus sombres de la nuit. C’est leurs voix que nul n’entend.
Au lieu de devenir une autre voix, le poète devient la voix – la voix du silence.
Flèches de désir, pour l’autre rive.
Le poète, dépité d’avoir chevauché sa jument sauvage à travers des lacs de bitume fumant, se tranche la gorge.
Posséder la vérité dans son corps et dans son âme.