Il y a du fifre dans les moulins.
Ils se bloquent.
Et le feu reprend.
Clairières laissées à vif.
Clairières laissées mortes faute de sous-bois.
La confusion se répand
dans les espaces gérés.
Le vide propulse son propre chaos
invisible à l’œil nu.
Un désordre sournois
s’insinue sur l’air du rien.
Les zones sans contrastes sont
les territoires lucifériens.
Y brille une lumière constante
génératrice de néons.
Un grésillement annonce la fin des temps.
Non! C’est là.
Le grésillement sous le tube blanc
c’est le temps figé.
Plus rien à vivre.
Tous les secrets sont levés.
Certains avaient la foi :
c’était là le but du jeu,
éteindre tous les foyers d’incertitude.
Bien sûr.
A présent, disparaissons.
C’est déjà fait.
Les miettes sont balayées.
Mais le rien se plissure.
D’infimes ombres s’y tracent.
Là arrive l’autre chose
qui ne nous concerne plus.
©Catherine Pierloz – août2019
au son du fifre tout arrive
même l’autre chose
qui ne concerne plus (?)
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oui!
En tous cas, j’opte pour le présent aussi (au lieu du futur) dans mon texte!
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