
Lors du premier arrêt du train de Keihan après Sichijo, personne ne descendit, personne ne monta, le train s’arrêta, les portes s’ouvrirent automatiquement, puis, quelques secondes plus tard, se refermèrent en émettant un long soupir, le chef de gare leva son panneau et, après avoir balayé du regard le quai désert, pressa le bouton de départ sur la borne, après quoi il s’inclina lentement, profondément, cérémonieusement, devant un train vide, tandis que celui-ci quittait sans bruit la gare pour poursuivre sa route plus loin, vers le sud, vers la ville d’Uji.