La chaleur étouffante de l’air –
Le soleil a bruni mes bras.
Et la haute voûte du ciel –
Vitre bleue au-dessus de moi.
L’odeur sèche des immortelles
Se mêle à mes cheveux défaits.
Sur le tronc rugueux du sapin
Les fourmis en file vont et viennent.
L’eau calme de l’étang miroite,
La vie est à nouveau légère…
Au creux du hamac, aujourd’hui,
Qui reviendra dans mes rêves?
Illusion, II, 1910, Kiev